POST MORTEM
d'Olivier Tournut
Ce roman est un polar, un premier roman qui a reçu le prix du Quai des Orfèvres. L’intrigue se passe dans le domaine du trafic de tableaux réalisés par des faussaires.
Ceux-ci choisissent de reproduire des tableaux célèbres dont l’artiste a peint des séries, ou des tableaux perdus, volés, disparus… Géographiquement, l’action se passe à Paris, et permet ainsi une belle balade dans les rues et places de Paris.
Les participantes ont été choquées par la première scène de crime, particulièrement atroce ; certaines ont eu du mal à aller au-delà.
Globalement, nous avons aimé voir comment l’auteur mène l’enquête, avec une écriture très visuelle, et un double récit (celui du narrateur et celui de l’assassin).
Nous avons aussi appris comment déceler un faux.
Les lectrices du groupe de lectures partagées ont apprécié que l’enquête soit menée par deux femmes policières, mais regrettent que l’auteur leur donne des défauts souvent associés aux hommes (violence, alcool…) et ne développe pas leur psychologie.
Un débat s’instaure sur les différents auteurs de polars, anciens, ou modernes tels que : Mo Malo, Sonja Delzongle, Arnaldur Indridason, Camila Läckberg, Bernard Minier, Franck Thilliez, Elisabeth George, etc… Deux lectrices ont souligné l’excellente analyse psychologique des personnages dans les romans d’Elizabeth George (« anatomie d’un crime »). A signaler la parution récente de cette autrice : « une lente agonie ».
